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Tout le monde danse!
9 septembre 2015
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Texte principal du billet
Mettre en contact les Montréalais avec l’énergie communicative de la danse. Voilà le mandat du festival Quartiers Danses. En prenant d’assaut la place publique et en offrant des spectacles en salle abordables, le festival remplit assurément sa mission. Maintenant, c’est à vous de vous exposer à cette forme artistique qui, pendant 12 jours, débarque dans quelques arrondissements de Montréal et dont le Quartier des spectacles est fier d’accueillir en ses lieux.
Entretien avec le président du conseil d’administration et le porte-parole de Quartiers Danses, Marc Béland.
Qu’est-ce qui distingue et anime Quartiers Danses?
Le festival veut démocratiser la danse. Nous souhaitons que les gens aient un contact avec la danse moderne, tout simplement. Quartiers Danses, c’est aussi une vitrine formidable pour les jeunes chorégraphes et danseurs de Montréal. Cette année, nous avons fait un effort pour que cette relève, représentant différents courants, soit bien en vue. Nous avons donc choisi de présenter le travail de ces jeunes à travers les propositions de chorégraphes plus expérimentés. Nous voulions ainsi souligner le thème de cette année, qui est la fusion intergénérationnelle.
Pour cette 13e édition, vous dites aux gens d’oser l’énergie brute de la danse contemporaine…
Je trouve que ce slogan caractérise bien le festival. La danse prend de multiples formes et véhicule une énergie très différente selon le chorégraphe. Elle peut nous amener d’un dynamisme puissant à quelque chose de plus minimaliste. En proposant des spectacles dans l’espace public, en allant où les gens sont, nous leur permettons de s’exposer à cet art, alors qu’ils n’oseraient peut-être pas assister à des spectacles de danse.
Justement, dans le Quartier des spectacles, les gens pourront voir des chorégraphies sur la place des Festivals et aux Jardins Gamelin. À quoi peut-on s’attendre?
C’est toujours la notion de plaisir qui domine. Quand on tombe face à face avec des danseurs, il y a toujours un courant qui passe entre le spectateur et l’interprète, un lien se développe spontanément. Ça crée un moment de poésie, de petit bonheur dans la ville. Cette formule en plein air permet aussi de voir plusieurs chorégraphes gratuitement. Le public peut ainsi découvrir une diversité de signature, de style et ainsi développer ses goûts.
Place des Festivals : 10, 11, 15, 16, 17 et 18 septembre à 12 h et 17 h
Place Émilie-Gamelin : 11 et 15 septembre à 12 h et 17 hCette année, une place toute particulière est faite aux chorégraphes espagnols.
Notre directeur général et artistique, Rafik Hubert Sabbagh, est très touché par les chorégraphes de ce pays. Il a mis beaucoup d’efforts pour les attirer chez nous. Pour l’ouverture du festival, le 11 septembre, à la Maison Théâtre, nous pourrons donc voir la troupe basque Kukai Dantza de Barcelone. Puis, en soirée de clôture, l’accent demeure sur l’Espagne avec le travail du chorégraphe Daniel Abreu.
Vous participez aussi à un spectacle en tant qu’interprète.
Oui. Avec Alix Dufresne, une jeune metteure en scène qui sort de l’École nationale, nous avons travaillé sur une entrevue donnée par le philosophe Alain Deneault sur les paradis fiscaux. Cette pièce est un petit clin d’œil politique, nous avons tenté de mettre en mouvements cet entretien. Ça s’intitule Hidden Paradise, c’est en première partie de N’ap dansé lors de la soirée de performance danse-théâtre, présentée le 18 septembre, à 20 h, à Cinquième salle de la Place des Arts.
Quartiers Danses
Du 9 au 20 septembre
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